Renault Symbioz, retrouver l’esprit de la R16

Nostalgique de quelques modèles marquants de son histoire, la marque au losange se réclame du passé pour lancer cette familiale qui a du coffre.

Par

Dans un gabarit de 40 cm de longueur, Renault place pas moins de six SUV ou Crossovers tel ce Symbioz dernier né
Dans un gabarit de 40 cm de longueur, Renault place pas moins de six SUV ou Crossovers tel ce Symbioz dernier né

Temps de lecture : 3 min

Lecture audio réservée aux abonnés

Dans le bataillon de ses « voitures à vivre » – on évitera d'imaginer le contraire –, Renault se flatte de dérouler l'offre la plus complète. Se réclamant de créations passées devenues exemplaires d'un genre familial, le plan « Renaulution » multiplie les berlines entre 4,20 m et 4,60 m de long à hayon (référence à la R16), habitables comme des monospaces (référence à l'Espace). Pourquoi pas, en effet, alors que les consommateurs, français en particulier, cherchent le gabarit exact adapté à leurs besoins. Dans le contexte d'une offre Renault déjà surabondante, voici venue le Symbioz, dont le seul nom évoque déjà le cahier des charges.

La newsletter automobile

Tous les vendredis à 11h

Recevez le meilleur de l'actualité automobile : essais, événements, stratégie constructeurs, sécurité...

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

© Clement Choulot

La marque compte un éventail de modèles qui comprend déjà la Mégane E-Tech (4,20 m), le Captur (4,24 m), le Scénic E-Tech (4,47 m), l'Austral (4,51 m) et l'Arkana (4,56 m). Comme si cela ne suffisait pas, Renault va donc ajouter le Symbioz et ses 4,41 m de long, ce qui fait pas moins de quatre modèles Renault faisant des sauts de 5 cm grosso modo en longueur. Une offre qui serait pléthorique si ce segment des SUV et Crossovers ne faisait varier aussi les hauteurs pour mieux cibler un marché pesant 39 % de parts de marché en France en 2023.

Abondance de biens ne nuit pas surtout lorsque ces modèles sont déclinés à bon compte, en puisant largement dans les banques d'organes. À l'examen du nouveau venu, on comprend assez vite qu'il s'agit d'une version allongée du Captur, dont il reprend non seulement la plateforme partagée CMF-B qui intègre les hybridations, mais aussi la carrosserie jusqu'au pilier C et le tableau de bord pour les parties les plus visibles.

Copie augmentée du Captur

© Clement Choulot

L'empattement restant identique à 2,64 m, ce n'est donc pas une évolution « teckel » mais un « sac à dos » avec un porte-à-faux allongé de 17 cm. Ce n'est pas au profit des passagers du 2e rang mais la banquette restant coulissante sur 16 cm, on pourra aisément moduler la répartition passagers-coffre. Celui-ci voit sa contenance bondir de 144 l pour atteindre 492 l, voire 624 l banquette avancée, soit mieux que l'Austral.

© Clement Choulot

On l'a dit, pas de changement au tableau de bord où trône un vaste écran multimédia vertical de 10,4 pouces. En revanche, l'imposition à compter du 7 juillet des aides à la conduite (Adas) avec la norme GSR2 va introduire jusqu'à 29 systèmes d'assistance. Ceux-ci peuvent, pour certains, se muer en instruments de torture mais Renault a eu l'excellente idée de laisser au conducteur la liberté d'en éliminer certains par une simple pression sur un bouton. Sans repasser par l'écran de configuration, cette commande mettra hors service jusqu'à six fonctions, comme l'alerte de dépassement de vitesse ou de franchissement de ligne.

Le Symbioz se reconnaîtra à l'extérieur avec sa calandre à effet 3D et à son hayon plus vertical à custode en composites et encadré par des feux redessinés. Trois finitions seront proposées dont une inévitable « esprit Alpine » qui ne désigne pas le moteur. Avant de dérouler une gamme complète, le Symbioz sera d'abord commercialisé en septembre en version full hybrid de 145 ch. Le tandem quatre-cylindres 1,6 l de 94 ch associé à un moteur électrique de 49 ch (batterie de 1,2 kWh) autoriserait selon Renault à rouler en électrique en ville jusqu'à 80 % du temps. Le losange revendique une consommation WLTP de 4,6 l et 105 g de CO2 qui met cette version à l'abri de tout malus. Pour le moment. Les prix connus en juin devraient se situer sans surprise à mi-chemin entre ceux des modèles de la marque les plus proches, soit à partir de 35 000 euros.

Il y aura même une version "Esprit Alpine", un label qui risque fort d'être mis à toutes les sauces
Il y aura même une version "Esprit Alpine", un label qui risque fort d'être mis à toutes les sauces

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (7)

  • Gillesb31

    Décidément avec l’âge j’ai la mémoire qui flanche.
    L R16 ? C’était bien cette voiture increvable avec son hayon et ses roues arrières décalées à cause de la suspension à barres de torsion…. Ben je vois pas du tout le rapport avec ce camion ….
    C’est certain qu’en cas d’accident les chances de survie étaient plus faibles et c’est un euphémisme...
    Mais bon sang c’était une voiture et il fallait la "conduire

  • le couperet

    Pour ceux qui connaissent, absolument rien à voir avec une R16 qui était elle une vraie voiture.

  • Algernon75

    Franchement, elle assez laide cette voiture.